|
 |
 |

(1)

(2)
|
 |
Des châteaux en enfer |
Actes Sud, Mai 2008 (1) |
Une gare routière plantée sur un terrain vague aux abords d'Acapulco. Des cars déglingués y déversent les loqueteux fuyant les bidonvilles de Mexico. Lumière ocre sur les collines, soleil au zénith, grondement des vagues : paradis et enfer. Un garçon de quinze ans orgueilleux et frondeur y lie son destin à celui d'un étrange binôme formé par un architecte et un promoteur alcoolique et visionnaire. Les hommes brûlent de la même fièvre : transformer ce no man's land en un nouvel Eden. Et l'adolescent de lever une armée pour défendre les laissés-pour-compte du vieux port d'Acapulco apprêté, pour la jet-set, en arrogante putain. Mais la misère gâte le paysage, et le héraut des opprimés devient l'homme à abattre. A qui profite le crime ? Un jésuite d'un orgueil luciférien, une ex-reine de beauté convertie dans les affaires, de riches communistes rêveurs de l'autre rive du rio Bravo ? La liste est longue de ceux qui veulent à toute force construire leur paradis. Ce sont pourtant ses pistoleros qui appuient sur la détente, eux qui lui doivent la vie et ne peuvent s'acquitter qu'ainsi d'une si lourde dette. Chronique de la fondation d'un empire touristique et critique d'une société inégalitaire jusqu'au délire, ce roman violent et poétique porte une brillante réflexion philosophique sur le pouvoir et la peur.
(2) Castillos en el infierno, NOVELA, 1992, editorial Alfaguara, México 2006.
|
 |
|
|
 |
 |
 |

|
 |
King Lopitos |
ROMAN, Les Allusifs, Traduit de l'espagnol (Mexique) par Emile et Nicole Martel, 2001. |
Cette histoire est la réponse à une question jamais formulée, une confession que personne n'avait pourtant demandée, un aveu motivé par on ne sait quoi : peut-être par le remords ou simplement l'urgence de rétablir les faits. Un vieil homme, désormais gardien d'un jardin d'enfants mais autrefois tueur à gages et homme de main de King Lopitos, raconte la vie de ce bandit mexicain qui, pendant quelques décennies, régna sur la ville d'Acapulco en véritable héros populaire, malgré les exactions auxquelles il se livrait, malgré les crimes qu'il commettait. Idole de toute une population de déshérités et de laissés-pour-compte, King Lopitos faisait fléchir le pouvoir officiel, qui, las de l'ascendant démesuré du personnage, fit appel à des tueurs pour le liquider.
Tour en racontant de sa voix sans émotion la vie de King Lopitos et sa mort sous les balles qu'il a tirées sur lui, le gardien nous dresse un portrait étonnant d'une ville et d'une époque.
Confondant la vie de King Lopitos avec la sienne propre, il nous entraîne dans un monde peuplé de personnages pittoresques et inclassables.
Écrit par une auteur à l'esprit d'observation d'une incroyable finesse, King Lopitos appartient, par le foisonnement de ses personnages et son ton presque surréaliste, à la littérature latino-américaine dans ce qu'elle a de plus réussi, de plus envoûtant.
|
 |
|
|
 |
 |
 |
 |
 |
 |
 |
Los jóvenes |
ENSAYO, editorial Siglo XXI, Colección Mínima, México, 1969. |
El examen de una generación (en este caso la de los jóvenes de veinte años al final de los sesentas) por uno de sus miembros reviste interés evidente para quienes se sorprendieron ante los acontecimientos en el medio estudiantil de todo el mundo. Unos atacaron y otros defendieron a esta inquieta generación, pero nadie puede sentirse indiferente por las reacciones de estos jóvenes ante los problemas acumulados en esa época. La autora, en esa época estudiante de la Universidad Nacional Autónoma de México (UNAM), quiso mantener la distancia del observador ajeno, pero no deja de notarse su calidad de testigo y parte, aunque esto de ninguna manera desmerezca su objetividad, avalada por la lectura crítica que de su texto hicieron otros alumnos y maestros.
|
|
|
 |
|
|
 |
 |
 |
 |

|
 |
Ayer es nunca jamás |
NOVELA, editorial Joaquín Mortiz, México, 1988. |
El fin brutal del movimiento estudiantil de 1968 no sólo tuvo repercusiones en el ámbito público; hubo sin duda quienes, como los protagonistas de esta novela, trasladaron involuntariamente su violencia y sinsentido a la intimidad. Válida como testimonio del poderoso trauma que para una generación significó aquella tarde de octubre, Ayer es nunca jamás puede también leerse como un cuestionamiento a la pretensión de entender el pasado, pues todo intento de recuperarlo extravía a la memoria en un piélago de recuerdos en el que sólo la invención puede marcarle un rumbo. Con este doble fondo, Vilma Fuentes ha escrito una historia en la que la narradora evoca su lucha hasta la locura para salvar una pasión, por recobrar a un compañero a quien la desesperanza ha alejado irremediablemente y que quizá nunca fue sino un asidero para no caer en el vacío existencial.
Al principio y al final hay una misma imagen: “ La Castañeda ” —aquella construcción porfiriana que albergó al antiguo manicomio de la ciudad de México. Por capricho de la memoria, la visión de aquel viejo edificio, más tarde trasladado, piedra por piedra al campo, desencadena en la narradora un doloroso recuerdo y termina por imponerse como símbolo de ayer, pues de éste no queda ya huella material alguna y la historia misma bien pudo ser producto del delirio de un loco. |
 |
|
|
 |
 |
 |
 |
 |
 |
Gloria |
Roman traduit de l'espagnol (Mexique) par Virginie Gatti et Maxime Gaffiero.
1990. |
"Gloria est le nom d'une chaloupe, ornée de fleurs, où deux garçons et une fille s'embarquent pour faire une promenade à Xochimilco, dernier îlot flottant de l'ancienne ville de Mexico. Au cours de cette promenade d'adieu, avant son retour à Paris, la narratrice décide finalement de rester avec ses amis. Qui n'a jamais eu la tentation de revenir en arrière et de prolonger certains épisodes interrompus par la vie ? À travers une galerie de portraits hallucinants, où le rire s'égrène sur les registres les plus variés, Gloria est l'histoire de cette promenade, mais aussi celle d'un voyage entre deux continents, où le temps n'est pas tout à fait le même, à la recherche d'une nouvelle découverte de l'Amérique. Qu'importe que la mort soit à la fin de toute aventure ? À la manière des héros antiques, les personnages de ce roman préfèrent heurter un continent inconnu et s'embarquer sur la Gloria plutôt qu'accepter les limites établies." |
 |
|
|
 |
 |
 |
 |
 |
 |
La Castañeda |
Roman traduit de l'espagnol (Mexique) par Ugné Karvelis. 1988 |
« Elle est mexicaine. Elle vit à Paris. Elle est journaliste. Mais qu'on ne s'y trompe pas : ce premier roman, s'il a le rythme fougueux d'un grand reportage, n'est pas un livre de journaliste. Il y a là, constante, une pulsation intime, une petite musique originale d'authentique romancière. Une musique triste, lancinante. La narratrice – Vilma Fuentes ? – a vécu une double expérience : un séjour volontaire dans l'enfer d'un hôpital psychiatrique mexicain et l'enthousiasme puis la frustration du mouvement estudiantin qui fut l'écho dramatique des événements de mai 68 en Europe. La répression gouvernementale mexicaine fut de toutes la plus sauvagement meurtrière (...). Une écriture ardente recrée avec un crescendo dans l'horreur ces heures, ces jours où la narratrice vit “le pouvoir assassiner sa génération”. Elle démonte les rouages politiques d'un pays qu'une Révolution – la première en date de l'époque moderne – qui s'est institutionnalisée autour d'un parti unique, le PRI, n'a jamais pu sortir des fléaux de la misère, de la corruption, de la toute-puissance égoïste de quelques fortunes. La folie qui environne ensuite la narratrice dans un hôpital psychiatrique facilite une comparaison. Le Mexique ressemble à cet ancien asile d'aliénés de triste mémoire, la Castañeda (la Châtaigneraie), dont le “seul nom évoquait l'absolue absence d'espoir des internés”. On écoute avec curiosité et émotion ces confidences d'une jeune femme qui rejette, comme toute sa génération, les tabous de la morale traditionnelle mais qui, en même temps, vit douloureusement et parfois subit, blessée, les nouvelles normes : la drogue, le sexe, la violence, le suicide. Au fil des pages et des brefs chapitres, nous pénétrons dans l'intimité complexe d'une société latino-américaine qui n'est plus celle décrite par les grands noms de sa littérature. »
|
 |
|
|
 |
 |
 |
 |

(1)

(2)

(3)

(4)
|
 |
L'autobus de Mexico |
Roman, Babel Actes Sud |
Boulevard des Mystères, route de l'Enfant-Perdu, ruelle du Secret, venelle du Diable, avenue de l'Eveil, impasse de l'Amitié...: c'est en rebaptisant ainsi les quartiers de Mexico que la jeune Vilma Fuentes s'annexait le territoire de sa ville natale. Dès lors, chaque chapitre de ce roman ambulatoire est comme une station sur le parcours d'un magique voyage dans les lieux de mémoire. De déménagement en changement d'école, de la fréquentation des pauvres du voisinage à celle des intellectuels amis de sa famille, de l'enfance à l'adolescence, Vilma Fuentes réinvente l'immense métropole mexicaine. Alliant le charme des récits d'enfance à l'élaboration d'une géographie initiatique, L'Autobus de Mexico capte ce dont nul guide de voyage ne saurait rendre compte : la mystérieuse aura d'une des plus fascinantes cités du monde.
(1) L'autobus de Mexico , editorial Actes Sud , Francia, 1995. Traducción al francés de Claude Bleton.
(2) Edición de bolsillo publicada en la serie Babel , 2008.
(3) Strassen Der Wunder , editorial Frankfurter Verlagsanstalt, Alemania, 1996. Traducción al alemán de Michael Hofmann.
(4) Edición de bolsillo publicada en la serie Piper , 1998.
|
 |
|
|
 |
 |
 |
 |
 |
 |
Ayer es nunca jamás Gloria |
NOVELAS, Lecturas Mexicanas , Cuarta Serie, CONACULTA, México, 2003. |
Las novelas que se reúnen en este volumen tienen dos temas en común: la imposibilidad del amor y la nostalgia, Como dice Carlos Montemayor en la presentación a este libro, en ambas novelas “asoma un período particular de México, o un periodo particular de mexicanos fuera de México… la referencia autobiográfica forma parte del afán de comprender lo que ocurre, o que es visible e invisible en el amor, en la ciudad o en el alma humana… alternativamente ejercen una fascinación la demencia y el alcoholismo, igualmente el abandono voluntario del amor que ata con una fuerza que pareciera no desprenderse nunca”. |
 |
|
|
 |
 |
 |
 |
Réalisation : .Sys Object. - @Copyright tous droits réservés
|
|